•  C'est une petite ville qui il y a seulement quelques années n'était pas encore une destination incontournable sauf pour quelques touristes avertis. Elle commence désormais à se faire une renommé bien méritée. Non loin de deux pôles touristiques mondialement connus, elle a vécu pendant longtemps à l'ombre de Marrakech et Agadir. Elle est à quelques 175 Km à L'ouest de Marrakech et à 170 Km au Nord d' Agadir. La province d'Essaouira s'étale sur de 6335 Km² et compte près de 433.683 habitants (dont 75.437 habitant à Essaouira). Sa médina s'étend sur une trentaine d'hectares. Fondée sur une presqu'île rocheuse dans l'océan , elle a été historiquement considéré comme le port de Marrakech, de là son prestigieux passé commercial.

    Source Mogador


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  • Le Maroc, niché au Nord Ouest de l'Afrique répond à la magnifique
    métaphore de cet arbre séculaire dont les racines trouvent leur essence
    dans le sol africain et dont la cime se pavane dans les airs frais de
    l'Europe. Partagé entre son désir de préserver son authenticité, et son
    aspiration de vivre de plein pied dans la modernité, le Maroc à su
    joindre les deux bouts. Même sa géographie le plonge pleinement au
    coeur de ce dilemme salvateur. La neige et le désert se côtoient, la
    plaine et la montagne, les rivières torrentielles et les oueds taris,
    la douceur méditerranéenne et l'ardeur indomptable de l'Atlantique...
    En passant de Tanger au Sahara, via Fes, le Moyen Atlas, Casablanca,
    Marrakech, les oasis du sud et j'en passe, le touriste a l'impression
    de passer d'un pays à un autre. C'est un Maroc pluriel et riche, les
    visages changent, les accents, les langues, les coutumes, les habits,
    l'architecture... En un heure, on peut passer d'une oasis à une plage
    ou d'une montagne à un désert... Et partout, le même soleil luit sur le
    monde. C'est ce Maroc que j'aime : un Maroc tolérant, hospitalier mais
    qui sait rester le même Maroc plein de promesses pour demain. C'est un
    changement et une évolution qui ne cesse de s'installer, mais c'est un
    changement doux qui ne fait pas trembler la terre... Tant mieux, qui va
    doucement arrive sûrement.

    Source Mogador



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  • Publié par le journal Hebdo début mars, un sondage financé et conçu par l'Institut Républicain International (IRI), institut américain affilié au parti républicain de Georges Bush crédite la vistoire des islamistes au futur élection législative de 2007. Selon ce sondage,  47% des sondés optent pour le Parti de la Justice et du Développement (PJD) contre 17% seulement pour l'Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) et 12% pour le Parti de l'Istiqlal (PI).
    S'il faut relativiser les résultats de ce sondage, il faut également relativiser l'influence réelle du parlement marocain.


    Le Figaro - Thierry Oberlé - publiait le 8 mars cet article illustrant ce que pourrait être un des axes de la politique du PJD.

    Maghreb Les islamistes du PJD, qui partent favoris des élections législatives de 2007, proposent de favoriser l'installation au Maroc, à l'horizon 2020, d'un million de seniors européens.

    CINQUANTE ANS après la fin du protectorat, les Français n'ont jamais été aussi nombreux à Marrakech, l'ancienne capitale du royaume marocain. Des boulangeries aux agences immobilières, des restaurants à la mode de Guerliz aux maisons d'hôte de la médina, des galeries d'art aux magasins de décoration, les enseignes témoignent de la ruée des entrepreneurs français vers le nouvel eldorado touristique. C'est qu'avec 15 000 visiteurs par jour Marrakech est en pleine expansion. Dans le centre comme en périphérie poussent complexes immobiliers et immeubles avec en toile de fond les massifs enneigés de l'Atlas.

    Installés dans les suites des palaces et dans les palais de la vieille ville, les «people» côtoient dans ce décor à l'exotisme facile de nouveaux émigrés venus de Tours, Metz ou Dunkerque. C'est la déferlante gauloise», ironise Nicolas Marmié, un jeune retraité parisien. Si les uns s'installent pour tenter leur chance dans les affaires, beaucoup débarquent pour passer leurs vieux jours au soleil. Combien sont-ils ces pensionnés qui larguent les amarres pour prendre racine aux portes du désert marocain ? Plusieurs milliers, dit-on ici.


    Climat, sécurité, et vie bon marché.

    Les seniors viennent deux ou trois fois en repérage. Ils sont séduits par le climat, la sécurité et la vie bon marché. Ce sont souvent d'anciens commerçants ou des cadres supérieurs qui ont l'habitude de voyager», raconte Vincent Benvenudi, un Toulousain qui a ouvert son agence immobilière voici sept ans, au début du rush. «Depuis la libéralisation en 2004 du ciel marocain, chaque nouvelle ouverture de ligne aérienne avec une ville de province française signifie pour moi un apport de clientèle», ajoute-t-il.

    Réputés pour leur tolérance, les Marrakchis s'accommodent de l'affluence grandissante de ces Français aux cheveux blancs. «Ce sont des gens qui ne se font pas remarquer. Avec eux, il n'y a pas d'histoire de drogue ou de moeurs», commente un pharmacien de la médina. «La ville est plutôt conservatrice et religieuse mais ici chacun vit dans son monde en harmonie avec les autres», constate Jean Wiet, le consul général de France à Marrakech. Même les islamistes ne trouvent rien à redire. D'ordinaire prompts à dénoncer les menaces que font peser les Occidentaux sur les valeurs sacrées de l'islam, ils sont des fervents partisans d'une vague d'immigration issue du troisième âge.

    «Qu'ils viennent. Si un million de retraités européens s'installent chez nous dans les dix ou quinze prochaines années, nous aurons fait un grand pas sur la voie du règlement du chômage et donc de la pauvreté et l'immigration clandestine», affirme Nahcen Daoudi, un parlementaire islamiste du Parti de la justice et du développement (PJD). Favori des élections législatives de 2007, le PJD tient à soigner en prévision de son entrée en force au gouvernement une image d'ouverture et de modération. Responsable des questions économiques au sein du parti, Nhacen Daoudi a fait de l'émigration des vieux chrétiens vers les terres musulmanes son cheval de bataille.

    Formé à Lyon dans les années soixante-dix, ce député veut développer un tourisme de longs séjours plutôt qu'un tourisme de masse. «Le gouvernement parle d'un objectif de dix millions de visiteurs étrangers pour 2010 mais il est à la merci des aléas de la conjoncture internationale», explique-t-il. «Pourquoi mettre tous les oeufs dans le même papier ? Avec notre programme, nous proposons une perspective de développement durable qui s'appuie sur une population au fort pouvoir d'achat.»


    Objectif : dix millions de visiteurs étrangers en 2010

    L'idée du PJD est d'attirer les personnes âgées en leur proposant à des prix attractifs d'occuper des logements dans des résidences adaptées à leurs besoins. Grâce à une main-d'oeuvre bon marché, un personnel hôtelier, médical et paramédical spécialement formé assurerait un encadrement permanent. En projet, ce type de programme soulève des interrogations sur les chances de réussite à grande échelle. Mais les islamistes n'en ont cure. En quête de reconnaissance à l'étranger, ils cherchent à séduire leurs futurs partenaires occidentaux tout en apparaissant aux yeux de l'opinion publique marocaine comme des novateurs susceptibles de sortir le pays de son ornière économique.

    Pour Nahcen Daoudi, il s'agit de combattre le choc des civilisations. «Marrakech a toujours été un carrefour et notre pays une terre où se sont succédé les Berbères, les Phéniciens, les Romains et les Arabes. L'Européen n'est pas le méchant. Nous devons apprendre à nous connaître en vivant ensemble au Maroc», assure-t-il. Ce recentrage n'empêche pas les journaux en langue arabe proches du noyau dur du PJD de dénoncer les méfaits de l'occidentalisation et de s'ériger au nom de la religion en moralisateur de la vie privée. En janvier 2005, l'un de ces organes de presse n'avait pas hésité à considérer le tsunami comme une punition de Dieu contre les mécréants. Il n'y a pas eu cependant le moindre incident à Marrakech lors de l'affaire des caricatures du prophète. Peut-être parce qu'une manifestation publique n'aurait pas été tolérée par le palais royal. Sans doute aussi par volonté, en dépit d'un sentiment d'incompréhension, de ne pas créer de fossé entre deux communautés aux intérêts communs bien compris.


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  • Diffusé hier soir sur Arte après une précédente diffusion le 17 novembre 2005, Nathalie perd le nord raconte l'histoire d'une femme de 45 après une séparation et un licenciement. N'ayant plus d'attache en france, Nathalie décide de s'installer et d'acheter un riad à Marrakech.

    Texte de Anne Roy, Humanite.fr du 12 novembre 2005

    Nathalie avait un rêve : vivre à Marrakech. À quarante-cinq ans, à l’occasion d’une séparation et d’un licenciement, elle décide de le mettre à exécution. Plus rien ne l’attache en France, où ses enfants sont désormais assez grands pour se prendre en charge. Avec les indemnités que lui a versées son employeur, elle part s’acheter un riad dans la médina marrakchie, où elle veut s’installer définitivement. Pour Frédéric Compain, l’occasion était trop belle. Le réalisateur du Monde selon Brice et de Cindy rêve d’argent, deux portraits qui mêlent également fable et réalité, a suivi l’arrivée de Nathalie au Maroc, ses recherches immobilières, la naissance de ses amitiés avec les Marocains et avec les expatriés. De même que ses premiers questionnements, doutes et inquiétudes : comment trouver la juste distance ? quels rapports nouer avec les gens ? comment assumer un niveau de vie sans commune mesure avec celui des personnes qu’elle a le loisir de croiser dans la rue ?...

    C’est dans cette frange entre une réalité rêvée et les premiers pas sur terre que Frédéric Compain pose sa caméra, scrute les interlocuteurs de Nathalie, ses discussions avec ses amis et connaissances, et les petites anecdotes du quotidien qui révèlent la saveur de cette nouvelle vie qui se dessine. Peu à peu, l’héroïne découvre les problèmes auxquels elle sera confrontée, les hésitations, la solitude, la culpabilité, s’interroge sur ce qu’elle peut ou doit faire pour un enfant des rues saisi la main dans son sac et voué à un centre de rééducation. Elle décide de le suivre, se promet de venir lui rendre visite chaque semaine. Peu à peu Nathalie doit se faire à une vie au jour le jour, sans certitudes.


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  •  Du 2 au 10 juin 2006, comme chaque année, Fèz ouvrira ses portes aux plus grands représentants de la musique sacrée. De l'Azerbaïdjan au Tibet, de l'Espagne à l'Argentine, une programmation éclectique et de qualité…

    Plus d'infos ici :
    http://www.fesfestival.com/fr06/index.php


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